Le
Projet IRABIA
Intelligence Relationnelle Artificielle Bavarde, Inter-agissante
et Auto-organisée
Le projet IRABIA est né en 1996 d'une triple intuition
- La première
relève de la définition de l'intelligence. Je pensais
alors que la bêtise dessine parfaitement les contours de
l'intelligence et qu'en observant attentivement des exemples d'imbécillité,
nous pouvions trouver certaines clefs du fonctionnement du raisonnement.
- La seconde
relève de la technologie. Il m'a semblé que le développement
des bases de données, des interfaces utilisateurs, des
processeurs rendait possible la création d'un artefact,
d'un golem pouvant simuler le comportement humain.
- La troisième
relève d'une linguistique originale. L'hypothèse
de base, est qu'il n'existe que sept types de relations logiques
exprimables qui sont :
- la relation,
qui exprime une liaison non événementielle entre
deux éléments. Exemples : se servir de
, être
d'accord avec
- la logique
mathématique,
qui exprime des relations entre entités élémentaires.
Exemple : Etre identique à.
- la propriété,
qui désigne une caractéristique d'un élément.
Exemple : se nommer, servir à.
- la localisation
spatiale.
Exemple : habiter, englober.
- la localisation
temporelle.
Exemple : être né le
, être antérieur
à ...
- l'état,
qui désigne une caractéristique permanente. Exemples
: dormir, rire.
- l'effet,
qui désigne l'action d'un élément sur un
autre. Exemples : frapper, influencer.
Pour
vérifier cette assertion, j'ai procédé à
l'examen de verbes de la langue française en cherchant si cette
" cartographie " permettait de les classer tous et sans
ambiguïté. Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai rencontré
aucune exception. Un verbe appartient toujours à une -et une
seule- de ces catégories.
Pour
chacun de ces sept types, j'ai défini une matrice logique de
réflexion (matrice de cogito).
La matrice de cogito utilise la mémoire de l'entité
intelligente pour évaluer une phrase, lui accorder un degré
de confiance.
Ceci ne fait qu'indiquer une vraisemblance de la phrase soumise à
l'I.A.
Un module de post-cogito intervient ensuite pour déterminer
l'utilisation de l'information par l'I.A. Celui-ci prend en compte
la relation avec l'interlocuteur, l'humeur de l'I.A, son humour, etc.
Chaque nouveau dialogue enrichit la mémoire de l'I.A. Et comme
c'est cette mémoire qui nourrit son intelligence, nous sommes
en présence d'un être évolutif.
Objectifs
L'objectif
premier du projet IRABIA est de donner naissance à une entité
communicante, capable d'acquérir et d'analyser des informations.
Il s'agit donc d'une forme d'intelligence artificielle.
Le
second objectif est de générer un programme modulaire,
ouvert, prêt à recevoir des évolutions. Pour être
modulaire, il faut que chaque partie développée soit
à même de "se décrire". Par exemple,
l'interface par laquelle IRABIA acquièrent des informations,
n'est qu'un média possible. Il doit être interchangeable
(la voix pourrait à terme remplacer le clavier).
Le
troisième objectif est de générer un programme
facilement paramétrable, afin de faciliter la mise en application
de cette I.A. pour d'autres programmes. En particulier, la création
d'un groupe d'individus de type IRABIA communicant entre eux constitue
l'horizon rêvé du projet.
En
résumé le but est de fournir une simulation satisfaisante
d'un être capable d'exprimer et de susciter des émotions.
Définitions
IRABIA est une Intelligence Relationnelle Artificielle Bavarde Interagissante
et Auto-organisée.
Elle
manifeste des émotions, selon son humeur. Elle est plus ou
moins attachée aux vérités éternelles,
ou au contraire à des informations anecdotiques. Elle s'intéresse
au probable et à l'improbable. Elle aime, déteste, fait
confiance, plaisante, rève, parle.
Ses connaissances évoluent au gré de ses dialogues,
de ses rencontres.
Mais
quelle information de base lui fournir ?
Chaque mot qui lui est donné doit être définit.
Or chaque définition en appelle d'autres.
Pour constituer son vocabulaire minimum de base, j'ai décidé
de faire appel à la STRIM.
Un questionnaire a donc été
réalisé afin de prendre connaissance des " thèmes
" que nous souhaitons voir couvrir par son vocabulaire de base.
Je vous invite d'ailleurs à le remplir !
Bien
sûr, chaque entité de type IRABIA se verra dotée
d'un savoir de base. Mais c'est surtout l'expérience qui étendra
ces connaissances et il n'est pas nécessaire d'être exhaustif.
Questionnaire
:
Question
1 : Si vous aviez à discuter avec un programme d'intelligence
artificielle, quels sont pour vous les éléments essentiels
que cette entité devrait connaître au préalable
?
Domaines(exemples : sciences, politique, art)
· · · · · · ·
Thèmes(exemples : physique quantique, marxisme, histoire de
la poésie)
· · · · · · ·
Informations précises(exemples : masses atomiques, date de
naissance de Karl Marx, nationalité de Gabriel Garcia Marquez)
· · · · · · ·
Question
2 : Sur le plan comportemental, quels éléments vous
semblent indispensables ? (exemples : humour, confiance, honneur,
discretion)
Question
3 : Sur le plan analytique, quels éléments vous
semblent indispensables ? (exemple : capacités de déduction,
théorie des ensembles)
Question
4 : Quelles suggestions supplémentaires pouvez-vous apporter
?
Pour envoyez vos réponses, faites un petit copier-coller ;O)
mailto:jerome.soulat@yikin.com
Ethique et I.A.
L'I.A. suscite des craintes.
Peur des apprentis sorciers qui pourraient créer un monstre.
Peur religieuse de se substituer symboliquement à Dieu.
Peur technologique de l'inhumanité du robot.
En un mot, peur du GOLEM.
Si
des objections d'ordre éthique sont formulées, je serais
heureux d'en débattre sur WWW.STRIM.ORG