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"Images effluentes"

" Notre planète n'est-elle qu'un "vaisseau spatial" ?... ", Photo de Bernard Boisson

IMAGERIE

VOIR EST UNE CHOSE, REGARDER EN EST UNE AUTRE

Des physiciens et des astronomes dont la réputation scientifique .,. saurait être mise en doute exposent des vues originales en considérant que le COSMOS est tel qu'il existe un ordonnancement du CHAOS. Ceci pourrait surprendre; pourtant une exposition sur le thème IMAGES EFFLUENTES tenue en l'Automne 94 à l'Espace Commines,à Paris, et plus particulièrement en des tableaux de Georges BRUNON et de Chantal BOUHOURS ainsi que de curieuses photographies de Bernard BOISSON, venaient nous présenter une véritable illustration de cette idée en ce qui concerne les reflets du COSMOS ASTRAL sur notre petite planète TERRE en sa NATURE qui se trouvait là magnifiée par des visions descriptives. L'artiste rejoint ici le savant ou le technicien en un monde ou l'IMAGINAIRE en l'informatique et le numérique apparaît capable du meilleur comme du pire.

Des technologies poussées permettent, en jouant de fausses couleurs, de visualiser l'invisible, d'un courant d'air en une soufflerie à une affection pulmonaire en imagerie médicale; encore faudra-t'il savoir en faire utile usage nécessitant efforts d'analyse et interprétation correcte et nécessité d'une sévère discipline et d'une sage réserve:

VISUALISER EST UNE CHOSE, MONTRER EN EST UNE AUTRE !


Extraits d' un article publié dans le 3ème Millénaire

N° 33-Septembre 1994 :

Les Radiations invisibles des Tableaux
par : Yvonne Duplessis et Georges Brunon.

Nos yeux ne perçoivent qu'une partie limitée du spectre électromagnétique qui, dans la lumière, nous fait apparaître les couleurs et les formes (le notre environnement. La peau, elle, est sensible à une plus grande étendue du spectre électromagnétique comme en témoignent le bronzage dû aux rayons ultra-violets du soleil ou la sensation de chaleur qui l'accompagne, due aux radiations infrarouges. Même invisibles, des radiations nous enveloppent de toutes parts et il serait donc bien étonnant qu'elles restent sans influence sur notre comportement. Des recherches menées depuis plus d'une vingtaine d'années aux EtatsUnis, mais surtout en Russie et en France, ont montré que la peau est le révélateur de ces radiations qui, selon une hypothèse physique, se situeraient dans l'infrarouge lointain. Il devient alors possible d'admettre que par une sensibilité, dite dermo-optique, l'homme réagit aux objets colorés de son environnement, non seulement dans la lumière, mais également dans l'obscurité complète, même s'il s'en trouve à quelque distance, ou s'ils sont recouverts de minces écrans opaques.

Quoi qu'il en soit, cette recherche orientée surtout vers la physique, dont les applications concernent la pédagogie et l'habitat, peut ouvrir des perspectives sur l'art comme le considère Georges Brunon.

Nous avons cru, à la lueur des expériences d'Yvonne Duplessis, pouvoir pousser plus loin, tout en restant sur des bases vérifiables, cette investigation sans les yeux. Il nous a semblé que l'on pouvait, partant de là, rejoindre le terrain de la création et de la peinture qui est considéré comme relevant de la pure subjectivité, où rien ne peut être soumis à l'expérience. L'art devient ainsi un lieu de récréation où toutes les fantaisies sont équivalentes, où entre le geste gratuit et "la ronde de nuit" de Rembrandt il n'est pas permis d'établir une différence . Qu'en serait-il si l'on pouvait approcher la peinture à travers des hypothèses physiques telles que celles se rapportant à la sensibilité dermo-optique ?

Nous avons tenté d'expérimenter des méthodes pour tester les rapports entre les mouvements de la main et le dessin selon des protocoles reliés à ceux utilisés pour détecter les effets dermo-optiques.

Le sujet fait un dessin. L'expérimentateur lui remet une enveloppe contenant soit une spirale soi un Marion blanc qu'il place sous sa main gauche. II exécute ensuite sur le même thème un autre dessin, et ainsi de sorte.

Le dessin initial a été .modifié selon que le sujet, avait ou non une spirale sous la main gauche,

Si nos recherches sont des propositions, des ouvertures vers un approfondissement d'une question que nos moyens limités ne nous permettent pas d'étendre plus loin, elles n'en sont pas moins basées sur des expériences menées avec rigueur, des statistiques établies selon des critères éprouvés. Il nous semble que l'on voit aisément toutes les interrogations qu'elles soulèvent. D'une part, à partir de là, l'art échappe à l'esthétique pour devenir actif. D'autre part, les structures ne sont pas, dans ce domaine, univoques, elles peuvent véhiculer une symbolique externe à leur construction.

 

 

Quel est
ce pouvoir, lié à l'imaginaire créateur d'une part, à notre réceptivité d'autre part ? Si chacun de nous émet ou reçoit du froid ou du chaud alors qu'il regarde les couleurs, un élan énergétique plus ou moins dynamique devant les images, cela ne relève plus du goût, de la culture, de l'histoire de l'art mais d'une exploration de l'homme à laquelle l'art officiel actuel s'est dérobé.

 


MISE EN COULEUR

Nous avons cherchè.pour la mise en couleur des horizons, les coloris établis depuis l'antiquité, notamment par la Chine Ancienne, Les couleurs et teintes intermédiaires en résultent. On oublie ici le spectre ou le cercle chromatique pour une autre logique qui correspond à nos motivations psychologiques. On va retrouver les tons froids, croissants vers le bas à gauche; les tons chauds croissants vers le haut à droite et les tonalités neutres allant du Blanc au Noir, du clair à l'obscur, en bas.


(5) Humain << retour à la page principale